Aujourd'hui, ce rêve est devenu réalité. La "Maison des coursiers" vient d'ouvrir ses portes sur le boulevard Barbès.

 Aujourd'hui, ce rêve est devenu réalité. La "Maison des coursiers" vient d'ouvrir ses portes sur le boulevard Barbès.

Cet espace, qui sera ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, offre une halte où les livreurs peuvent faire une pause, manger et aller aux toilettes. Il dispose également d'un bureau où ils peuvent recharger leur téléphone et trouver des informations sur les prestations sociales.

En plus de pouvoir faire une pause, ils seront rencontrés pour communiquer entre eux et renforcer leurs capacités. Cette initiative devrait être suivie et mise en œuvre par d'autres villes, dont Toulouse et Nice, qui ont pris contact avec la délégation parisienne.

 Pour l'instant, dix places ont été installées, réparties sur deux sites : la rue Beaurepaire dans le 12e arrondissement et le boulevard Barbès dans le 18e. Les premières sont plus traditionnelles, avec quelques bancs et tables, tandis que la seconde a été conçue avec la participation des chauffeurs eux-mêmes, qui avaient demandé une salle plus confortable, équipée d'un écran et d'une connexion à Internet pour pouvoir diffuser des vidéos.


Faire des pauses pour les coursiers à Paris


Ils ont désormais la possibilité de faire une pause dans un lieu privé, où ils pourront prendre une douche et avoir la possibilité de se reposer dans un environnement calme. Les accouchées auront également la possibilité de bénéficier d'une consultation médicale et d'un accès à un psychologue. Ils pourront se mettre à l'aise et savoir qu'ils ne seront pas dérangés pendant leur pause. Ce lieu est également ouvert aux autres personnes du quartier, qui pourront bénéficier de consultations médicales et d'un soutien psychologique.



Un espace de détente et de conseils.



En outre, il faut confirmer que ces changements ne seront pas préjudiciables aux travailleurs, mais qu'ils représenteront au contraire une amélioration de leurs conditions de travail. À cet égard, on s'attend à ce que les plateformes de livraison à domicile assument leurs obligations sociales, qu'elles ont assumées jusqu'à présent de manière presque clandestine.  Et il en va de même pour chacun d'entre nous. 


Si nous voulons vivre dans un monde meilleur, nous devons contribuer à le construire. 


C'est aussi l'occasion de porter un autre regard sur ces travailleurs, souvent taxés de "sans états d'âmes", et de montrer que la ville est attentive à leurs besoins. "Ce lieu leur sera ouvert tous les matins et tous les soirs, quand ils ne travaillent pas, bien sûr. Ce sera un lieu pour recevoir des conseils ou de l'aide, pour partager leurs préoccupations, pour s'organiser, etc. Nous sommes souvent sollicités par eux et nous voulions leur donner un véritable outil. 


C'est l'objet de ce projet.


Un lieu de rencontre, un lieu de repos, un lieu pour se restaurer, un lieu pour recevoir des conseils et des informations sur leur activité et leurs droits sociaux, un lieu pour recevoir des soins de santé si nécessaire : avec ce concept de "refuge" pour les coursiers, Paris est devenue la première ville à offrir un tel service.

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